L’ascension de François depuis quelques années est remarquable, tout semble lui réussir à merveille et pourtant, il y a quelques années de ça, François était de ceux et celles qui étaient habités de beaucoup d’impatience. Il travaillait fort, visualisait, méditait mais n’obtenait aucun résultat vers ce à quoi il aspirait. François nous invite à observer le véritable art de vivre qui nous est enseigné par la nature. La graine n’a pas d’urgence à devenir fleur. L’analogie du bambou chinois illustre bien l’enseignement de la nature. Lorsqu’on sème une graine de bambou chinois dans un terrain propice, il faut s’armer de patience. En effet, la première année, il ne se passe rien, aucune tige ne va sortir du sol, pas la moindre pousse. La deuxième année, non plus. La troisième ? Pas d’avantage. La quatrième, alors ?… Rien ! ce n’est que la cinquième année que le bambou pointe enfin le bout de sa tige hors de terre mais il va alors pousser de douze mètres en une seule année ! Que s’est-il passé ? La raison est simple. Pendant cinq ans, alors que rien ne se produit en surface, le bambou développe de prodigieuse racines dans le sol grâce auxquelles, le moment venu, il est en mesure de grandir très rapidement. Le changement à une seule vitesse. Il est, tout simplement. De plus, il est porteur d’un cadeau inestimable (reprise du livre de François Lemay : Tout est toujours parfait).
Christiane Bilat & Laurence Schneider-Ecoeur