Par Philippe Guillemant
Je réduis l’« état quantique de ma pensée » sur la question du port du masque, qui ressemblait trop à de l’indécision. Cette question est devenue trop virulente et elle oppose des amis chers « anti-masque » à d’autres amis chers mais « pro-masque », dans un débat où l’objectivité est impossible. En fait, nous sommes tout simplement devant un choix de société qui dépasse les frontières de la raison.
Aurélien Barrau a donné un avis «émotionnel » et à ce titre tout à fait respectable en 14 points en apparence pertinents mais qui s’avèrent à y regarder de plus près tout à fait subjectifs car faciles à inverser, quand ce n’est pas son talent littéraire qui fait illusion.
Par exemple, lorsqu’il dit dans son point (1), le plus important à mes yeux, que des individus masqués n’arrangent pas les affaires d’une société de contrôle car ils ne sont plus identifiables, la réalité est exactement le contraire, puisque le retrait du port du masque va conduire indirectement au port du carnet de vaccination qui va permettre de nous identifier de façon bien plus fiable que par le visage. Et tout est du même acabit dans ses 13 autres points, auxquels je répondrai s’il me le demande. Pour l’instant, j’ai bien plus important à dire et il vaut mieux faire court.
Je ne suis personnellement ni réellement anti-masque ni pro-masque, je suis seulement contre l’obligation du port du masque pour les raisons que je vais maintenant expliquer.
Les « pro-masques » et plus précisément ceux qui sont pour l’obligation du port du masque sous-estiment grandement le fait que le masquage est un prélude à la vaccination, qui est elle-même un prélude à l’identification numérique puis au traçage humain qui s’ensuivra naturellement, avant de nous conduire en très peu de temps à l’ère transhumaniste, introduite par l’analyse temps réel de tous nos gestes, actes, déplacements et rencontres par des programmes, ma spécialité. Or cette perspective est à mes yeux bien plus grave que n’importe quelle bombe atomique ou guerre mondiale.
Je m’explique. Primo, il est facile de comprendre que la cessation du port du masque puisse être conditionnée au contrôle de la vaccination, je ne vais donc pas m’étendre là-dessus. Deuxio, un restaurateur ne va pas vous demander de lui montrer votre carnet de vaccination pour entrer dans son restaurant, etc. : vous allez simplement passer à coté d’objets (bornes) qui vont vous identifier et vous laisser entrer librement dans un lieu public si votre carnet de vaccinations est à jour.
Le véritable danger viendra du fait qu’il ne sera pas admis que vous puissiez ne pas porter sur vous l’objet qui vous identifie, qu’il s’agisse de vos papiers ou d’un objet connectable (mobile, carte à puce…). Il ne sera pas non plus admis que si vous en portez un, cet objet ne soit pas le votre, c’est-à-dire que vous l’ayez « emprunté » à autrui. Il faudra donc qu’il soit intimement lié à votre corps, soit par la reconnaissance d’une signature biométrique, soit par le port d’une puce sous la peau ou d’une micro puce interne à votre organisme. Or ce second moyen sera beaucoup plus fiable et pratique que le premier. De plus, il remplacera aisément la totalité de votre porte feuille et de votre porte monnaie, stocké sur un Cloud. L’argent liquide aura disparu, partout où la 5G est disponible pour rendre les échanges beaucoup plus pratiques et contrôlables. Vous l’aurez compris, le contrôle de la vaccination est le plus grand allié des grands banquiers. Il y aura besoin d’une à quelques années, pas plus, ensuite le virus disparaîtra, car tout sera plié.
Grâce à la technologie qui va nous entourer sous forme d’ondes 5G et d’objets connectés, nous seront identifiés 24h sur 24 et par simple triangulation nous serons également localisés avec une précision disons à la louche 100 à 1000 fois supérieure à celle du GPS de votre mobile : de quoi permettre à un programme d’identifier exactement ce que vous êtes en train de faire et avec qui. Tout le monde sera conduit à se méfier de tout le monde et à essayer de trouver des leurres dès que son comportement a besoin de sortir de l’ordinaire. Le droit de ne pas se faire tracer sera un luxe réservé à une élite suffisamment riche.
Il y aurait un livre à faire là-dessus, une sorte de livre des horreurs. Des films comme « black mirror » ont tenté de dépeindre quelques situations effrayantes qui nous attendent sous cette ère. La réalité risque d’être bien pire lorsqu’on constate d’ores et déjà, effarés, l’émergence de lois de bioéthiques qui permettraient de fabriquer des monstres mi-humains, mi-animaux. Après tout, rien de plus logique dans un futur transhumaniste – le foutur – construit par la pensée éducative multi séculaire que nous serions des machines biologiques.
Pour en revenir au traçage, attention aux amalgames d’incompétents : le mobile surveillé par la CIA est un instrument de totale liberté à coté de ce qui nous attend et je sais de quoi je parle en tant qu’ingénieur expert en I.A. Il y aura évidemment des lois qui interdiront certaines exploitations des informations concernant nos gestes, nos actes, nos déplacements et rencontres, mais ces lois n’empêcheront pas les programmes de fonctionner. Je vous laisse alors deviner les perspectives, qui seraient bien trop longues à développer.
Le plus grave dans tout cela est que l’humain perdra son âme.
En un mot, l’humain sera terminé.
J’ai toutefois déjà indiqué que nous n’allons plus vers ce foutur et qu’il faut interpréter l’effarante propagande politico-médiatique actuelle, digne d’une Corée du nord occidentale qui voudrait emmener toute sa population vers cette ère (souvent qualifiée de nouvel ordre mondial), comme un état de panique d’un ancien futur en train de disparaître de nos perspectives.
Souvenez vous qu’il n’y a pas de complots, mais seulement un ancien futur qui résiste en nous attirant vers lui. Comprenez qu’il n’existe pas d’élites agissantes en faveur du foutur et qui seraient dotées d’un libre arbitre. Ces « élites », pauvres d’elles, servent seulement de relais aux énergies du futur transhumain que nous avons créé nous-mêmes dans le passé.
La partie de ces pseudo-élites étant perdue, je suis donc optimiste, mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire et juste attendre. Il faut juste éviter la peur et la violence. Préparez vous à l’hiver 2020-2021 que j’entrevois comme très difficile.
Je vous ai écrit tout cela pour que vous compreniez que même s’il fallait risquer dix millions de morts pour éviter cette ère transhumaniste, ça vaudrait le coup de les risquer. Et ceci d’autant plus que la mort est une illusion, expression à prendre ici dans plusieurs sens.