Valeur d’une communauté spirituelle
Il y a cependant un aspect de la religion qui manque pour beaucoup de chercheurs dans leur chemin spirituel individuel, le lien puissant avec une communauté spirituelle. Ceci explique pourquoi nombre de chercheurs sont en train de créer des cercles de réunion et de soutien. Depuis 14 ans je fais partie d’un cercle de bienveillance et nous nous retrouvons deux fois par mois pour bénir des personnes, des problèmes mondiaux, etc. Nous n’avons pas de rituels à part d’allumer une bougie au début de chaque rencontre et chaque séance est modérée par une différente personne du groupe.
Les aspects les plus marquants de la nouvelle spiritualité
Parmi les qualités les plus importantes de ce qui, d’après moi, émerge comme la nouvelle spiritualité mondiale, je voudrais mentionner
Joindre le geste à la parole. Etant donné que la religion était si souvent totalement dissociée de la vie et de nos comportements quotidiens, avec les résultats dramatiques que nous connaissons, la recherche aujourd’hui vise à la consistance, la cohérence comme étant les exigences clés de cette nouvelle spiritualité.
Se guérir soi-même. Ceci est la conséquence logique du critère ci-dessus : œuvrer pour un monde qui marche pour tous, y compris pour la nature et la planète. Cette exigence est d’une urgence incroyable et nous sommes tous appelés à nous investir dans cette tâche.
Un lien avec des personnes et des groupes qui partagent les mêmes idées : ceci se produit maintenant à toute allure grâce à l’internet.
L’acceptation de la nature essentiellement divine de chaque individu : en dépit des apparences matérielles du contraire.
La prise de conscience que l’Amour universel est l’origine ultime de l’être et le but final vers lequel l’évolution même se dirige.
Unissons-nous consciemment dans cette tâche si urgente de nous guérir nous-mêmes et de guérir notre planète en nous rappelant les paroles d’Edmund Burke : “Personne ne commet une faute plus grande que celui qui ne fait rien parce qu’il ne peut pas faire beaucoup.”
Pierre Pradervand