Comment la couleur a métamorphosé ma vie personnelle et professionnelle ?
Bonjour, je suis Myriam Hoffmann, consultante en image et fondatrice de Première Impression. Consultante en image n’était pas un métier auquel je me destinais puisque je possède une Maîtrise de Langues Etrangères Appliquées de l’Université de Toulouse et par ailleurs, à cette époque, le «relooking » tel qu’il est communément nommé aujourd’hui, n’existait pas, ou en tous cas m’était totalement inconnu.
Même si la vie et mes choix professionnels ne m’avaient pas guidée vers la beauté ou la mode, il n’en reste pas moins que j’étais très coquette, que j’adorais lire des magazines de mode pour femmes, et que je passais de longs moments à réfléchir et à préparer ce que j’allais porter le lendemain… Justement, beaucoup de temps, voire un peu trop parfois à essayer de faire des combinaisons nouvelles et à tenter de sortir de chez moi vêtue de manière la plus seyante et parfaite possible… depuis toujours…
La révélation !
Après mes études, je suis partie en Angleterre comme Assistante de Français pour une année, et où je suis finalement restée près de 8 ans pour y avoir rencontré mon ex-mari et y avoir trouvé mon premier emploi. Lorsque j’ai découvert ma passion, en 1991, j’étais «Personal Assistant» dans une entreprise informatique – un métier tout juste satisfaisant et alimentaire, mais certainement pas très inspirant, ni passionnant pour moi… Un soir après le travail, j’ai été invitée à une présentation de conseil en image, «conseil en image» que je ne connaissais donc pas – si ce n’est qu’incidemment, quelques jours auparavant, j’avais entendu une émission de radio sur la BBC, ce qui me permettait de cerner très vaguement ce dont il pouvait être question… Je percevais plus ou moins le but de la démarche, et je trouvais la chose plutôt intéressante puisque cela m’interpelait dans le fait d’apprendre à choisir mes vêtements sciemment à partir de critères de choix précis et non plus guidée par mes simples goûts, ni par mes choix instinctifs. Quant à mon invitation, je l’avais sûrement reçue en tant que cliente potentielle je suppose… Je me suis donc rendue à ma conférence qui se tenait dans un grand hôtel du centre-ville et lorsque la consultante en image, Julia Campion a démarré sa conférence en faisant une démonstration d’analyse de couleurs sur une femme parmi l’audience que j’aurais qualifiée « d’ordinaire », j’ai vu cette femme se transformer littéralement sous l’effet de certaines couleurs ! L’effet Wow a alors opéré instantanément. J’étais subjuguée, sous le charme, totalement captivée, intriguée, le coup de foudre, la révélation !!!
Et cela doublement : j’aimais le résultat du travail d’analyse des couleurs dont je pouvais voir de mes propres yeux et instantanément l’effet produit, et j’aimais ce travail. Je me suis dit tout de suite : «Quel métier extraordinaire !» Rendre les gens plus beaux ! Et faire sur les autres ce que je tentais désespérément de faire sur moi, à tâtons, jour après jour… C’était un abasourdissement total – un double coup de foudre !
Le plus beau des cadeaux…
Je suis alors rentrée chez moi et ai confié à mon mari que s’il souhaitait m’offrir un cadeau pour mon anniversaire qui approchait, qu’il ne se creuse pas trop la tête, il pourrait me combler en m’offrant une journée avec cette consultante en image Julia – la totale, puisque je voulais tout savoir, tout faire, tout connaître ! Les couleurs, les formes, le style, le maquillage, la coiffure, le tri de garde-robe, – ce qu’il a fait. J’ai passé une journée des plus agréables, des plus jouissives, des plus « révélatrices », puisqu’en rentrant chez moi le soir, je lui ai carrément annoncé que je voulais moi aussi devenir consultante en image. Il n’y avait pas l’ombre d’un doute, c’était clair comme du cristal de roche, une évidence ! J’avais trouvé ma voie, ma direction, ma mission, sans oublier que mon sens du beau, mon attrait pour les couleurs et mes interminables questions de garde-robe allaient rencontrer une issue favorable.
La métamorphose
Quel bonheur, quel sentiment de joie ! Non seulement ma vie professionnelle prenait soudain sens, mais mes grands doutes et mes vastes questionnements vestimentaires allaient trouver réponse. Finis les essais interminables, les hésitations, les frustrations, les pertes de temps dans les magasins au moment des achats ou le matin pour m’habiller, le gaspillage d’argent sur des garde-robes pleines à craquer avec pourtant «rien à me mettre» ! Petit à petit, tel un papillon en pleine métamorphose, je me découvrais, je m’ouvrais à moi-même et aux autres, je me révélais. Mon assurance grandissante, les compliments toujours plus nombreux que je recevais de la part de mes collègues, de ma famille, de mes amis me donnaient toujours plus de peps pour aller de l’avant. J’ai aussi appris à me mettre dans un écrin précieux pour inscrire progressivement ma garde-robe dans la qualité et non plus dans la quantité – comme disent les anglophones «less is more», moins c’est mieux. Comme par magie, ma confiance en moi a décuplé en un rayonnement tangible.
L’enthousiasme dévorant
A cette époque toutefois, je n’ai rien fait sur le moment pour assouvir professionnellement ma nouvelle passion et donc changer d’activité, de métier. Je savais que j’étais totalement «accro» à cette profession, mais je n’ai pas bougé. Pourquoi ? Je venais de décrocher un bon poste, je n’avais pas la place de pratiquer cette activité chez moi – comme le faisait la consultante Julia que j’étais allée voir, et justement, cette professionnelle nouvellement installée était en train de se faire une place sur le marché de Milton Keynes, la ville que nous habitions alors en Angleterre. Pourtant, tout cela était gravé dans ma tête, dans mon cœur, dans mon âme… Je ne cessais de parler de tout cela et surtout, j’envoyais tout mon entourage chez Julia, me disant qu’il était évident que tout le monde devrait faire cette expérience au moins une fois dans sa vie, et tant qu’à faire le plus tôt possible. Je ne cessais de parler des avantages visuels, psychologiques, économiques que j’en retirais… J’en parlais donc aux amis, aux collègues, à la famille, et j’y ai même envoyé ma mère en visite alors en Angleterre qui ne comprenait pas un mot d’anglais, mais pour qui je jubilais littéralement de jouer l’interprète.
Le second déclic
Le déclic professionnel survint environ deux ans plus tard lorsque mon ex-mari décrochait un emploi en Suisse. Le soir, il est rentré de son entretien d’embauche qui s’est déroulé à Neuchâtel, avec une carte postale de cette petite ville et m’a simplement dit : «Ça te dirait d’aller vivre là-bas ?». Je n’avais jamais visité la Suisse, ne connaissais pas grand-chose à ce pays mais comme j’adore la surprise, les défis et les nouveaux départs, je lui ai dit «Why not ?» tandis qu’instantanément j’ai rajouté : «A une condition…, que je devienne consultante en image !». A son tour, il m’a dit : «Why not ?» et dans la minute qui suivait, j’étais au téléphone pour m’inscrire dans l’école qui avait formé Julia, pour la prochaine formation, sans même me renseigner sur les différents centres de formation, etc. J’étais guidée par l’Evidence – rien ne pouvait m’arrêter dans cette énergie. Pour moi, il était clair que je ne pouvais pas faire autre chose en m’installant dans cette nouvelle contrée qui m’ouvrait ses bras !
Hélas, il n’y avait pas de session de formation avant mon départ pour la Suisse et j’ai donc dû revenir en Angleterre après notre déménagement pour suivre ma formation de deux semaines. Cela peut paraître anecdotique aujourd’hui, mais il faut savoir que les mails, les portables n’existaient pas et que j’ai traversé la Suisse, la France, la Manche et une partie de l’Angleterre toute seule en voiture pour me rendre à ma formation à Cambridge ! Motivée, non ?
La passion plus forte que la raison
Si d’une façon tout cela me semblait juste et indiscutable alors, je dois dire que si j’avais par ailleurs écouté ma raison et une certaine logique d’analyse de la situation, je ne suis vraiment pas certaine que je serais allée dans le sens de mon appel. Songez donc : d’un seul coup, me voilà déménager de l’Angleterre urbaine à la Suisse rurale où je ne connais rien ni personne (aucun contact potentiel, aucune amie, aucune famille, aucun collègue ou autre), passer d’un statut d’employée à un statut d’indépendante, passer de connaissances théoriques en Anglais à un métier que j’allais pratiquer en Français (et que j’avais même oublié en parlant couramment l’anglais au quotidien), et passer du marketing à un métier encore totalement inconnu…! Je me souviens par exemple que lorsque je suivais la partie maquillage de ma formation, je pensais au fond de moi que je ne pratiquerais ô grand jamais cette partie de mon enseignement ! Maquiller quelqu’un, vous vous rendez compte, moi la diplômée de Maîtrise ? Et pourtant…
L’évolution…
Au fur et à mesure que je me mettais au travail pour me faire connaître et faire venir à moi mes premiers clients, je découvrais avec une délectation suprême tous les secrets du conseil en image, qui me permettait d’avoir une garde-robe toujours plus valorisante, affûtée, personnalisée. Je faisais des achats judicieux, flatteurs, en toute facilité et surtout j’arrêtais de dépenser mon argent sur les pièces et des tenues que je ne mettais pas forcément, ou en tous cas parfois que je ne mettais pas avec le plus grand plaisir… Je prenais également un plaisir grandissant à me maquiller, en mettant tout simplement en application les conseils que j’avais appris en formation et que je donnais à présent à mes clientes et… je vendais du maquillage comme des petits pains…
Les doutes et les difficultés du début
Si la mise en application des conseils ne me posait aucune difficulté, implanter mon activité de conseil en image ne fut pas si facile… Imaginez la chose plus de 20 ans arrière. .. Le conseil en image ? A quoi ça sert donc ? Quel est le but ? Quelle chose dégradante que d’aller chercher des conseils pour s’habiller – il ne faut certes pas avoir de goût ! Ainsi, lorsque les gens me demandaient ce que je faisais dans la vie et que je répondais du conseil en image (le mot relooking n’existait pas encore), ils ouvraient de grands yeux en me manifestant leur étonnement, leur «curiosité» et surtout le fait qu’ils ne comprenaient pas vraiment le but de mon métier, ou bien ils considéraient alors qu’il était uniquement destiné à une élite. Le personal shopping n’existait pas ! Songez, j’ai démarré avec 2 types de prestations – j’en offre aujourd’hui 12 plus 12 différents types d’ateliers…
Et puis… victoire !!!
Mon travail, mes premiers clients, ma persévérance, mon enthousiasme, ma passion ont fait le reste tout au long de ces années. Des milliers de clients privés, des centaines de formations en entreprises, tout autant de nouveaux consultants en image formés par Première Impression, des centaines d’articles de presse, des dizaines d’apparitions télévisuelles et trois livres plus tard, le drive est intact : embellir mes clientes, les mettre sur la voie de leur rayonnement, de leur beauté, de la confiance en soi, l’envie de transmettre, d’apprendre, d’évoluer m’anime toujours autant – vraisemblablement parce que ce que je fais a du sens et que mes valeurs d’amour, du beau, d’harmonie, d’authenticité et de créativité sont nourris au quotidien ! Je ne peux qu’espérer que cette passion sera communicative, au point de passionner mes clientes !
En conclusion, si vous aussi vous vous êtes reconnue dans cette histoire, mes vidéos de conseils devraient vous aider à progresser – en tous cas, plus vite que moi qui aurais tant aimé m’abreuver de ces connaissances à l’époque !… En attendant, contactez-moi et faites-moi part de votre histoire : j’essaierai de vous répondre au mieux à travers mes vidéos conseils à suivre…