Sur l’herbe rase, le soleil chaud
Je lis avec abandon
J’observe, je respire
Les papillons
Une douce danse l’été
Dans le silence ou presque
L’eau va son chemin
Les feuillages étincellent
Vif vert argent
Le chien dort à l’ombre
Près de l’eau, je contemple
Douce, tiède, la brise est caresse
Bientôt l’onde fraîche
Les libellules dansent de plus belle
Ici et là en ribambelles
Je suis émerveillée
Le temps est si lent
Je glisse à sa surface
Je fais corps
Je suis le vent, je suis le soleil, je suis l’eau
Je suis le sable de rivière où se posent mes pieds
Dans le beau bassin naturel, je nage à contre courant vers l’enrochement où cascades et baignoires forment les remous, massent mon dos, mes reins et m’éclaboussent.
Fracas de l’eau, limpide fraicheur qui traverse ma peau. Le chant des arbres dit que l’endroit est sacré.
L’onde coule. Tout est grâce.