Or les temps ont changé et une multiplication étonnante d’informations convergentes font que l’idée s’impose de plus en plus qu’il existe une dimension collective de la conscience qui expliquerait des phénomènes aussi divers que la télépathie, la guérison à distance (j’ai moi-même eu une guérison quasi instantanée d’une condition grave quand j’étais en Afrique grâce à l’intervention d’une praticienne de la guérison spirituelle à Boston, USA), les mouvements collectifs d’oiseaux ou de poissons, la communication avec les animaux, avec les personnes décédées, certains aspects des EMI (Expérience de mort imminente), les prémonitions de dangers et tant d’autres phénomènes qu’aucun esprit ouvert ne peut plus nier.
Pour moi, un des aspects les plus fascinants et surtout encourageants pour notre survie en tant qu’espèce est la prise de conscience que tout progrès, toute victoire obtenue au niveau personnel est en même temps une victoire pour la race humaine en entier. L’alcoolique qui réussit à briser le cercle vicieux des cuites successives qui le ruinent aide en même temps tous ceux qui luttent contre la même tendance. Quand vous réussissez à dépasser votre jalousie ou votre gourmandise, vous aidez toutes celles et ceux qui luttent dans ces domaines. Chaque fois que vous surmontez un préjugé qui vous liait à de vieux comportements, vous soulevez le niveau de conscience collectif mondial même. Peut-être d’un micron seulement, mais lié à des millions d’autres qui font le même effort, cela nous permet d’avancer comme race.
Et chaque fois que je surmonte une peur du manque, dans quelque domaine que ce soit, j’aide toute l’humanité à surmonter la fausse croyance numéro 1 de notre race – la croyance au manque : manque de temps, d’argent, de compétences, de contacts, de travail, de santé, de force, d’intelligence, d’amour ou de bonté … notre race patauge dans le manque alors que nous vivons dans un univers d’une abondance infinie, car toute richesse quelle qu’elle soit nait d’une idée, non de la matière ou des ressources matérielles.
Cette prise de conscience est fabuleuse et nous donne tant de force et d’espoir car cela nous décloisonne totalement. Il n’y a plus ni enfers ni paradis privés, QUELQUE PART NOUS SOMMES TOUS UN. Ma lutte est celle de tous les autres, et celle des autres est aussi la mienne.
Pierre Pradervand