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I have a dream. Je rêve que..
Sarah Marcuse
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Sarah Marcuse
metteure en scène et auteure
Artiste. Née pour créer. Comme chacun de nous.
" ÊTRE à chaque instant l'artisan nécessaire à la construction d’un monde libre.
Une partageuse des rêves et des richesses. "
Préambule.
Je rêve que soit révélé à chacun l’inestimable beauté de sa singularité.
Je rêve que chacun ose désormais se pencher sur le « pays » étranger qu’est « l’autre » avec le goût et l’excitation de partir en voyage, à l’aventure, curieux et non apeuré devant une telle différence.
Je rêve que ces différences soient désormais appelées: richesses et ressources de l’humain et qu’on apprenne dès l’enfance à les faire grandir et à les partager.
Je rêve que l’étiquetage permanent, la comparaison, le jugement soient les symptômes d’une maladie qui appartienne à avant.
AVANT.
Je rêve que les découvertes technologiques qui permettent:
De voyager sans polluer,
De manger et de vivre sans tuer la terre, la faune, la flore,
De se soigner sans affaiblir l’extraordinaire bio-diversité de notre corps,
De communiquer sans utiliser des ondes qui fragmentent, qui affaiblissent notre taux vibratoire,
Je rêve que ces découvertes technologiques soient offertes au peuple de la terre pour sortir d’un esclavagisme liberticide qu’il est l’heure de quitter.
Ces connaissances et ces technologies existent déjà.
Elles sont déjà utilisées. Demandons à ce qu’elles soient dévoilées. Libérées.
Je rêve que l’appel intérieur de la souveraineté, de la connaissance, du renouveau, vibre si fort, si haut, qu’il fera tomber, comme poussière, nos peurs, nos préjugés.
LIBRES, CONNECTES, CREATIFS, BIENVEILLANTS.
C’est ce que nous sommes déjà.
Je rêve que désormais, chacun de nous puisse l’incarner.
Quels sont vos rêves?
I have a dream
Hollywood s’en est donné à cœur joie.
Les films à grand spectacle nous ont servi la sauce piquante, avec aliens envahisseurs, destruction massive, paranoïa.
Reprenons notre droit à un imaginaire lumineux, ouvert, excitant!
Pour moi, ça donnerait quelque chose comme ça:
Part one.
Un président d’une des plus grandes puissances mondiale s’avance vers le podium. Il pose solennellement son regard dans l’œil de la camera et s’approche du micro:
« Chers citoyens du monde. Aujourd’hui est un grand jour. Le début d’une nouvelle ère. Car nous accueillons aujourd’hui avec une immense joie, l’ambassadeur de la confédération des exos civilisations qui va nous parler de l’état de la terre et des technologies que nous allons très rapidement mettre à disposition de votre société afin que le vivant ne soit plus en danger. »
Alors que les journalistes se poussent du coude, échangeant des regards goguenards, une brume légère se forme à côté du président, attirant les regards. Le silence tombe sur l’assemblée. Dans cette brume se densifiant peu à peu, une lueur surgit et l’on distingue une forme. Tout à coup, elle est là. Ni souriante, ni austère, un être féminin de très grande taille et au visage serein, s’offre à la vue du monde.
Chacun goûte, incrédule, à la pureté de l’instant, déshabillé de toutes ses croyances, de toutes ses peurs. Chacun se baigne simplement dans le calme sidéral déployé par l’être venu d’ailleurs.
Un rire enfantin dégringole et le silence est rompu. L’être se tourne vers le président et lui prend les mains.
« Merci de nous accueillir. Merci de nous permettre aujourd’hui de lever un coin de voile… merci à vous, journalistes du monde libre. Votre rôle est important.»
Le rire sonne à nouveau, déferlant dans le cœur même des personnes présentes. La joie qu’il contient est si hautement contagieuse que des barrages cèdent et des larmes coulent.
« Je vous vois déroutés devant mon apparence et peut être déçus…? Je n’ai ni antennes ni doigts palmés, ma tête n’est pas aussi disproportionnée que vos films l’ont raconté! Je suis ici la porte parole d’une multitude de formes constituantes d’innombrables civilisations, bien réelles quoique évoluant hors de votre champ de vision. Choisie aujourd’hui pour apparaître ici car mon apparence diffère peu de la votre, précieux humains. Venue à vous, vous faire entendre, paix, vérité, raisons.
Si je lis vos cœurs à l’instant, je vois votre mental si bien habitué à la méfiance. L’accoutumance aux mauvaises nouvelles et aux drames a carapaçonné vos cœurs et bridé vos rêves. Dans votre quotidien, “bonne nouvelle” est devenu symptôme de naïveté et taxée de malveillance! Oui, citoyens du monde, votre si grande peur a inversé vos valeurs.
Si vous regardez le ciel, maintenant, vous nous verrez. Vous pouvez paniquer ou simplement m’écouter. Vous pourrez éventuellement paniquer après m’avoir entendue, même si je pense que l’allégresse sera plus de mise..
Écouter pourquoi et écouter comment, nous allons désormais, ensemble, pour le bien de l’univers tout entier, œuvrer. »
I have a dream- part two
L’être subtil venu d’ailleurs, en quelques instants, a conquis journalistes, conseillers et président. Ni endormi, ni captif, chacun se sent dans une acuité, une présence rarement expérimentée.
Une bienveillance et une douceur palpable s’expend, chacun se sent compris, vu, embrassé tout entier.
« Le vivant dont vous faites partie, porte en lui toutes les promesses, tous les possibles. Sa faculté à se réinventer est infinie. Sa créativité, sans idées limitées, en est la clef. Le vivant ne réfléchit pas. Il fait ce qu’il sait faire: laisser le courant de vie le traverser, ne pas lui faire obstacle.
Comme on vous l’a si bien appris, vous avez jusqu’ici fait obstruction à la vie, à la santé, à la créativité.
Puisque l’expérience de la misère est chose faite. Puisque de l’illusion du profit et de la destruction, vous avez éprouvé la brûlure, tournons la page.
Commençons ensemble un nouveau chapitre.
Il est extrêmement simple.
Là où le remède détruit, il n’est pas en accord avec la vie, là où l’aliment salit, il mène à la maladie, quand vos moteurs polluent, votre agriculture tue, il y a erreur.
Grossière et fatidique erreur.
C’est extrêmement simple. Il y a une autre voie. La vie dans sa perfection fourni toujours la meilleure solution. Celle qui JAMAIS ne détruit.
Certains ont cherché et ils ont trouvé.
Des moteurs sans explosion, sans pétrole. Des chauffages sans charbon, de la lumière sans fission, des guérisons sans chimie, de l’agriculture sans intrants. “
L’Etre s’est arrêté de parler. L’auditoire suspendu, bouche ouverte, n’ose plus respirer. Est ce que ce joli rêve va soudain s’arrêter?
Le rire en cascade éclabousse à nouveau la salle.
“ Ne doutez plus. Mettons nous au travail. De nouveaux métiers doivent aujourd’hui naître pour mettre au monde une humanité qui célèbre, qui innove, qui partage. La tendresse, la curiosité et l’entraide sont des carburants hautement puissants qui vont nous propulser dans un nouveau Temps.
Et il était temps! »
Le président s’incline délicatement en signe de remerciement. Il revient face à la caméra. Un ange passe. Un face à face silencieux et inattendu relie maintenant les citoyens à cet homme de pouvoir.
Un moment rare.
« Chers citoyens du monde…
je vous présente aujourd’hui, mes plus sincères excuses.
Je vous demande pardon pour l’ignorance et le mépris du vivant. Je demande pardon pour avoir pris part à la chaîne qui par la loi du profit a rendu possible l’extermination, l’appauvrissement, l’asservissement.
Je demande pardon au règne minéral qui s’est vu dépouillé, souillé dans sa pureté originelle.
Je demande pardon au règne végétal pour le mépris et l’ignorance qui a mené à la destruction de son extraordinaire beauté.
Je demande pardon au peuple animal destitué au rang de marchandise bonne à rassasier nos appétits malades, pardon pour les souffrances et pour la traite inhumaine auquel nous nous sommes crus autorisés. Pardon.
Je demande pardon.
Pardon aux enfants de la terre.
Pardon aux femmes.
Pardon au règne humain tout entier.
L’éveil m’a frappé.
Mon être tout entier brûle de mon incurie et trépigne de cette révélation que je dois aujourd’hui vous faire.
D’avoir pris part, d’avoir autorisé, de m’être tu et trop souvent incliné devant les intérêts gigantesques et la barbarie d’une minorité, me force ici à parler.
Sachez-le, une autre finance est possible, elle n’a simplement pas été mise en œuvre.
Un autre partage des richesses est possible, il ne vous a jamais été proposé.
Une autre agriculture est possible. Un autre système de santé est possible, un autre système judiciaire aussi.
Pour le bien de chacun.
Des ressources énergétiques infinies et respectueuses de la vie, sont accessibles.
Levez-vous. Demandez simplement votre droit, votre dû.
Chaque citoyen naît libre et chacun dispose des mêmes droits?
Qu’il en soit désormais ainsi!
Debout peuple de la terre.
Quand à moi, je vous quitte, un genou en terre, espérant la clémence, acceptant la sentence, heureux d’être enfin vrai, quoi qu’il m’en coûte. »
La Liberté est notre droit. Cultivons-là.
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