Il y a ceux que l’on croit, ceux qui ne font que passer et il y a ceux qui s’encrent toute une vie et qui prennent le dessus jusqu’à devenir des vérités absolues auxquelles notre inconscient s’est abonné, d’autres qui déclencherons toujours les mêmes réactions de par la compréhension que nous en avons.
Petite je ne connaissais pas toujours la portée de mes mots et réalisais encore moins l’impact que certains auraient sur moi devenue grande. J’ai souvent répondu aux adultes avec une arrogance d’enfant que l’on devait me pardonner.
Mais j’ai aussi entendu des mots auxquels j’ai cru et qui ont provoqué des maux dans mon existence. Les adultes devraient toujours mesurer leurs mots car ils ne réalisent pas le pouvoir qu’ils ont lorsqu’un enfant prend à la lettre ce qui lui est dit et lorsqu’on oublie de lui expliquer que chez les adultes. Il y des doubles sens, des sens cachés… trop tard pour les froisser et les chiffonner en boule pour les jeter dans la poubelle…
Et puis, il y a ceux que l’on croit, ceux qui ne font que passer et il y a ceux qui s’encrent toute une vie et qui prennent le dessus jusqu’à devenir des vérités absolues auxquelles notre inconscient s’est abonné, d’autres qui déclencheront toujours les mêmes réactions de par la compréhension que nous en avons.
Ces mots qui se répètent d’une personne à une autre, qui parfois nous polluent… combien de fois dans une journée entendez-vous les mêmes expressions ? « Pas de soucis » … « pas de problème » … et le petit dernier « du coup » … quelle en est la compréhension pour notre cerveau et qu’en est-il de leurs vibrations ? Plus que des mots se sont bel et bien des expressions qui s’infiltrent dans notre langage dans nos échanges.
Le cerveau doit se perdre à ne plus comprendre ce qu’est un « pas de soucis » je vais m’en occuper « pas de problème » nous allons venir et « du coup » nous pourrons en discuter… J’y entends surtout des soucis et des problèmes doublés de coups… Et puis il y aussi le « tu » qui tue celui qui dénonce certainement lorsque l’effet miroir reflétant sur l’autre, apparait dans notre inconscient. Parler pour l’autre lorsque l’on ne sait pas parler de soi, parler de l’autre c’est souvent parler de soi.
Parfois il y aussi des mots qui comme une caresse viennent se languir dans nos phrases et se perdent au fil du temps laissant juste comme un souvenir parfumé. Lorsque les mots du poète ou de l’écrivain nous emmènent sur un Bateau Ivre ou au pays d’Alice, tout devient possible. Certains mots raisonnent intensément en nous, complètement alignés avec nos pensées car ce sont des mots de vérités mais combien en sont-ils encore ? Combien de nos pensées sont-elles exprimées avec la force des syllabes, avec leurs véritables sens ? Est-ce-que le temps s’arrête lorsque nous parlons du plus profond de notre être pour exprimer le vrai, le sensible avec toute sa vérité ?
Il y a aussi le silence, la paix qui en émane dissout de manière presque instantanée et magique les élans du mental et là dans ces moments, les mots n’ont plus d’importance puisque tout est là, puisque l’essentiel ou l’essence du ciel s’inscrit entre les mots et se perd dans un présent infini.
Nathalie di Rito
