L’évasion des cobayes

Nous sommes en l’an 2020 après Jésus-Christ. Toute la Bavière est occupée par les mesures de Söder … Toute la Bavière ? Non ! Une association peuplée d’indomptables membres de la famille humaine ne cesse de lui résister. Le dimanche 8 novembre, des personnes courageuses se sont réunies à Munich, au « Menschen machen Mut », pour une réunion publique de l’association de soutien culturel Hambach. « L’économie survivra-t-elle au confinement et si oui, comment ? » était la devise du premier événement de ce nouveau format. Comme le ticket équivaut à une journée d’adhésion, elle peut avoir lieu malgré les mesures prises. Un livestream a permis à plus de 45 000 spectateurs de suivre l’échange directement ou avec un décalage dans le temps. Impressions, idées et réflexions sur l’ouverture de ce lieu de rencontre à fort potentiel.

Lors de la première diffusion du nouveau format de talk-show Menschen machen Mut, le présentateur Erich Hambach a accueilli sur le podium quatre invités de haut niveau : l’expert financier Thomas Bachheimer (1), l’entrepreneur et ancien footballeur professionnel Thomas Berthold (2), la consultante en gestion Ulrike von Aufschnaiter (3) et le professeur d’économie Christian Kreiß (4). Après une analyse complète de la situation actuelle sur le thème « L’économie survivra-t-elle au verrouillage et si oui, comment ? », la soirée était axée sur les solutions.

Au cours de la discussion, il est apparu une fois de plus que l’étape la plus importante aujourd’hui est encore d’abandonner complètement les schémas de pensée inoculés. Il s’agit de l’habitude, si bien décrite par Erich Hambach comme « pensée supervisée », de se faire sa propre opinion au moyen de médias communs et de bouchées de propagande toutes faites, et de penser pour être bien informé. Oui, la propre opinion a été bien façonnée par l’idéologie mise en œuvre par certains groupes d’intérêt.

Le point de vue de l’Autrichien Thomas Bachheimers, excellent observateur des mouvements géopolitiques, a été très utile pour avoir une vue affectueuse de la situation de notre pays. Il a essayé à maintes reprises de mettre la grande baleine BRD à genoux, mais n’a jamais réussi, parce que les Allemands n’arrêtaient pas de se lever et de faire « chop, chop, chop…

Le sentiment décrit était également à ressentir lors de cette réunion en temps de crise. Quelque chose bouge en Allemagne. Malgré le défi apparemment écrasant, il y a la volonté de créer la clarté, de faire de la place pour la vérité, de vivre à nouveau en paix et en liberté et de ne pas se laisser dicter par des « diagnostiqueurs erronés certifiés » – comme Christian Kreiß a appelé le virologiste Christian Drosten – ce que nous devons faire ou ne pas faire au nom de la sécurité de notre santé.

À plusieurs reprises au cours des discussions, la question de la l’auto responsabilité a été abordée comme l’approche décisive et élémentaire d’une solution. Il me semble important d’explorer cet état d’être avec beaucoup d’insistance. L’auto responsabilité est un mot, mais derrière ce mot se cache une vie complètement différente de celle que la plupart des gens mènent actuellement – que ce soit dans les villes ou à la campagne. Et c’est de cela qu’il s’agit maintenant : vivre, repenser le monde et ainsi trouver de toutes nouvelles façons de vivre ensemble et de réaliser qui nous sommes vraiment en premier lieu. Nous devons sortir de la réaction résignée à des décisions absurdes et à des structures qui sont loin d’être vivantes. Et nous devons commencer par nous-mêmes.

La particularité de cette table ronde est qu’elle convient parfaitement pour prendre les gens par la main et les sensibiliser aux structures de la société, s’ils n’ont pas encore interrogés ces structures (5).

Dans un échange engageant, humoristique et stimulant, le modérateur et les quatre invités ont procédé à une analyse très vivante et variée des causes. Outre la politique financière destructrice, qui était au centre de la discussion de la soirée, ils ont particulièrement insisté sur l’éducation comme l’une des principales causes de la désinformation catastrophique actuelle et de la bonne foi manipulée.

Ulrike von Aufschnaiter, par exemple, a souligné à quel point l’industrie pharmaceutique, par exemple, est déjà financièrement impliquée dans le secteur scolaire et n’a évidemment aucun intérêt à ce que les enfants restent en bonne santé et soient soutenus dans leur indépendance et leur souveraineté :

« Les produits inférieurs nous sont vendus comme des produits supérieurs. Nos enfants ne peuvent que se digitaliser, mais ils ne peuvent plus travailler le bois ni pratiquer une agriculture durable. L’industrie nous prend pour des imbéciles ».

Le ténor : Les écoles libres sont nécessaires, car le système scolaire public ne produit que des petits singes dressés.

Christian Kreiß, dont la spécialité est de suivre les voies de l’argent afin d’attirer l’attention sur les problèmes, a commencé par résumer les possibilités classiques et déjà connues comme moyen de sortir de la crise financière impérative et menaçante.

De son point de vue, le moyen le plus efficace est une réduction de la dette, mais cela équivaudrait aussi à une réduction des actifs. Il est donc probable que le 1 % de la population mondiale le plus riche et le mieux connecté résisterait, même si cette mesure est très judicieuse. Comme autre marge de manœuvre habituelle, Kreiß a nommé l’inflation, l’ajustement par l’expropriation et la guerre. « Cela ressemble clairement à un conflit d’intérêts entre les riches et la population active ». Ou comme le multi-milliardaire Warren Buffet l’a déclaré de manière flagrante :

« Il y a une guerre des classes, c’est vrai, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui fait la guerre, et nous gagnons. »

Cela démontre que le système actuel est plus susceptible de tenter les deux dernières options. Les bases juridiques de ce projet ont déjà été posées.

Il n’y a pratiquement plus de recherche et d’enseignement gratuits, a déclaré M. Kreiß. L’éducation dégénérait en une éducation idéologisée. Une grande partie de la recherche, également dans d’autres domaines, est parrainée par l’industrie de la vaccination, par exemple. La vaccination est saluée comme la solution et non comme une prophylaxie globale.

Dans cette optique, il devient évident que la guerre d’aujourd’hui est différente de toutes les guerres que nous avons connues auparavant. C’est une guerre qui fait rage en nous-mêmes, une guerre de l’information et une guerre contre notre lien avec la nature. Nous allons être transformés en biorobots, et ce volontairement au nom de la sécurité et du progrès. Rudolf Steiner s’est déjà exprimé à ce sujet en 1917, et pendant de nombreuses années, il a fait partie des cercles élitistes qui discutaient du sort du monde dans leurs arrière-salles (6).

Dans le secteur financier, l’enseignement est unilatéral. Le fait que le système d’argent scripturale ne repose que sur notre confiance et qu’il s’agit en fait de l’argent du néant, n’est abordé qu’en passant. Ici aussi, la formation pour devenir un rouage fonctionnel est réussie. Il n’existe pas d’autres approches de solutions dans l’enseignement traditionnel. Nous pouvons supposer que c’est le cas dans tous les programmes d’études pertinents.

La politique financière des dernières décennies ressemble à un coup de force qui a obligé à privatiser, par de nouveaux emprunts, des projets d’infrastructure tels que des hôpitaux et des crèches, des questions d’intérêt public. Et maintenant, dans la crise de Corona, la population est mise en mode panique, dit-il, en contournant les faits.
Il est temps pour nous tous – chacun pour soi et tous ensemble – de nous libérer de la peur. Aujourd’hui plus que jamais. Nous sommes des êtres vivants libres !

« Si nous restons dans ce système, il y aura des dépossessions », a déclaré sans équivoque Aufschnaiter. Par exemple, dans la chaîne de production alimentaire. Dès qu’il y a des lacunes dans l’offre, il y a la menace d’expropriation. « Si nous n’acceptons plus ce système, d’autres, plus que dans cette salle, devront se lever ! » Le gouvernement ne présente aucune solution à tous ces problèmes pour le moment. Il laisse le pays, son administration et son peuple mourir de faim.

Il devient évident que la mobilisation de la population contre les mesures dictatoriales est nécessaire, il faut appeler un chat un chat, démontrer efficacement où se trouve la pression – dans les points nodaux des villes, devant les sièges des industries, devant les maisons des politiciens – et au nom d’une nouvelle forme de construction et de coordination de la communauté. Nous devons être concrets et précis dans tout ce que nous faisons. Le temps de l’arbitraire est désormais révolu.

Erich Hambach :

Il ne faut pas sous-estimer l’imagination des politiciens en matière de « dépossession ». Une loi qui a déjà été « évaluée » ici en 2011, c’est-à-dire qui a été rendue applicable, est appelée « Lastenausgleichsgesetz ».

Une crise financière est un abus de confiance. La dette est une promesse. Vous pouvez l’échanger, avant, contre de l’or. La confiance dans la politique s’estompe. Mais les politiciens n’ont pas plus à justifier leurs actes que les PDG. Ils ne peuvent pas être poursuivis. Les marionnettes politiques actuelles ne seraient pas au pouvoir avec un système monétaire solide. La Deutsche Mark n’était pas non plus soutenue par de l’or, mais par un travail acharné et de la confiance. Avec ce retournement, le vent a tourné de la politique budgétaire à la politique monétaire, ouvrant la porte à des promesses vides de sens, a déclaré M. Bachheimer.

Que ce soit évident : nous avons besoin d’une alternative aux partis politiques et aux politiciens professionnels. Le contribuable est le véritable client. Si le gouvernement ne tient pas ses promesses, il doit être interrogé et démis de ses fonctions. La première étape pour mettre fin au système des partis corrompus est de retirer l’immunité des hommes politiques.

La solution ne viendrait pas de la politique. Les gens doivent à nouveau comprendre les processus de la vie. Nous nous sommes laissés aller à la désinformation. Cela doit changer ! Depuis trop longtemps, nous avons délégué notre responsabilité dans tous les domaines vitaux. Le moment est venu de nous libérer de cette emprise de l’opinion dictée et de reprendre notre vie en main.

« Nous n’avons pas besoin de la politique pour survivre. Mais la politique a besoin de nous pour se légitimer ».

Une grande partie de ce qui a été dit lors de la table ronde est bien connue des personnes éveillées. Mais il est toujours impressionnant de voir les liens croisés entre les sujets – ici d’un point de vue économique. Surtout, ça sert de base à l’argumentation avec les personnes qui croient encore que tout ce qui vient de la politique et des médias est sacré ou ne peut être changé …

Thomas Bachheimer lance un appel très impressionnant : « C’est votre vie ! Tout le monde est responsable. Nous n’avons pas besoin de quelqu’un qui nous dise quoi faire avec chaque petit rien du tout.

Si quelques familles contrôlent la diffusion mondiale de l’information, on peut supposer qu’il n’y a pas de reportage neutre ici. Souvent, les rapports sont transformés en leur contraire et sont proches de la vérité. C’est une catastrophe et ce n’est pas une mince affaire ! Parce qu’aujourd’hui, une dictature est en train de s’établir dans le monde entier sur la base de cette désinformation. Son nouveau nom : « The Great Reset ».

La démocratie ne fonctionnerait qu’avec des gens éveillés et responsables. Pour l’instant, nous sommes encore loin de cette vision collective. Un renforcement de l’intérieur est nécessaire dans ce domaine. Les gens doivent reprendre conscience, comprendre qui ils sont, pourquoi ils vivent. La contemplation et la méditation, une nouvelle conscience holistique, est la plus haute priorité.

Seules les personnes d’une grande sagesse et qui agissent avec transparence devraient être autorisées à prendre des décisions concernant d’autres personnes. Un système régional de conseils serait également souhaitable.

Ce sont toutes des mesures qui sont maintenant mises en œuvre personnellement, localement, régionalement, et qui peuvent ainsi rendre possible une transformation salutaire. Les structures municipales sont meilleures à cet égard, plus autonomes que prévu.

Même si l’ensemble du scénario devrait être mis au monde avec les intentions les plus honteuses, avec ce retour aux racines (célestes) de l’être humain, chacun d’entre nous peut transformer ce processus en bien et lancer une véritable vague de libération : le fameux levier

L’uniformisation des règles du jeu dans l’Union européenne (UE) a été une étape dévastatrice dans la débâcle actuelle. On nous a fait croire à une Europe des régions et maintenant, toutes les forces individuelles sont aplanies. Nous avons encore secoué la tête en souriant à propos du nivellement vers le bas du concombre de l’UE. Maintenant, nous devons tous être mis sur un pied d’égalité avec les autres individus, et quiconque prend un autre chemin devient immédiatement un ennemi de l’État. L’histoire ne nous l’a-t-elle pas déjà appris ? La construction européenne est tout sauf démocratique (7). Il convient maintenant de tirer rapidement une conclusion : peut-être une fin avec l’horreur, mais mieux qu’une horreur sans fin. Il s’agit là aussi d’une demande sensée de la part de ceux qui se font connaître publiquement.

Parce que nous n’obtiendrons pas de solutions dans l’intérêt des gens par le biais des organes directeurs actuellement en place. Ces structures sont soutenues par ceux qui ont tourné le dos à l’humanité, qui ne pensent qu’à maintenir leur pouvoir. Ils ont déjà prouvé qu’ils ne sont pas intéressés par des solutions. L’ONU, par exemple, n’a jamais apporté la paix dans le monde, mais a toujours déploré de nouveaux conflits. Maintenant, il doit être élevé à un organe de direction central.

Thomas Berthold, qui en tant qu’entrepreneur à succès investit dans de grands projets avec une approche holistique, passe plus de temps sur les manifestations en ce moment que partout ailleurs car il considère que la liberté humaine est massivement menacée par la politique Corona. Au cours de cette soirée de discussions, il a jeté un pont impressionnant vers des perspectives alternatives grâce à sa vision claire et réaliste.

De cette manière, il encourage les entrepreneurs à rester souverains et à ne pas se laisser mener à la ruine par les mesures prises. Lors de la discussion qui a suivi, il a également formulé l’idée audacieuse suivante pour les restaurateurs : il suffit d’ouvrir les portes, de soumettre l’amende à l’avocat – il existe déjà des réseaux bien organisés tels que les parrains des procès (8) ou les avocats de l’éclaircissement (9) – et ainsi de couvrir les tribunaux de tonnes d’objections et de les paralyser selon la devise :

Nous devons penser à la résistance avec imagination et battre le système absurde avec ses propres armes.

Que quelqu’un fasse faillite en se résignant sans défense ou qu’il perçoive des amendes, qui s’avéreront finalement illégales, est avant tout une question de courage. Se défendre contre l’injustice perçue est, du moins de loin, plus créatif et vous permet également de sortir de votre impuissance. « N’oublions pas qui a finalement gagné le combat de David contre Goliath. »

Selon Berthold, nous sommes toujours dans un traumatisme collectif :

« Ce n’est certainement pas possible que notre gouvernement travaille contre nous. (…) Ce n’est pas possible – et c’est pourquoi tous ceux qui prétendent cela, sont perçus comme des théoriciens de la conspiration ».

Cette programmation nous a été martelée. Mais si, au cours de cette crise, nous constatons que non, The Guardian n’est (plus) un journal neutre (plus maintenant), et que ce que nous ressentons, reconnaissons et pensons nous-mêmes est diamétralement opposé à ce qui se trouve dans les journaux, alors il est temps de décider, à qui nous faisons le plus confiance – à nous-mêmes ou à une presse idéologisée. C’est là que se trouve un véritable point de friction.

On nous a inoculé que si nous n’utilisons pas l’industrie médicale pour garder notre machine corporelle sous contrôle constant, nous allons tomber en panne au mètre près. Cette image imparfaite de la vie nous conduit également à faire fi de notre intuition et à préférer l’objectivité de l’opinion extérieure, déclarée scientifique, à la nôtre. Lorsque nous constatons qu’avec cette approche, les maladies ne diminueront pas et le monde ne deviendra pas plus pacifique, nous pouvons enfin revenir à une action autodéterminée, maintenant que la crise (de confiance) devient apparente. « Nous sommes des humains libres ! »

Comme approche de solution de grande envergure lors de cette soirée prometteuse et encourageante, l’économie du bien commun après Christian Felber (10) et l’économie de coopération au lieu de la concurrence ont été mentionnées. En ce qui concerne l’économie circulaire régionale, il y a eu un merveilleux exemple après la Seconde Guerre mondiale à Wörgl (11). Le projet a été arrêté par l’État parce qu’il fonctionnait trop bien. Il n’est pas difficile de voir ici que même à cette époque, l’intérêt du bien-être de la population n’était pas prioritaire, mais plutôt celui d’une économie qui pouvait être contrôlée et manipulée.

Il est donc nécessaire que chaque individu repense fondamentalement sa façon de penser, ce qui nécessite tout d’abord de la place pour ses propres pensées. Alors, jetez la télévision par la fenêtre et retournez d’abord à vos propres pensées !

Un message encourageant pour les nombreux travailleurs en chômage partiel, qui risquent de ne pas pouvoir retrouver leur emploi après le deuxième confinement, est

« Sortez de l’impuissance, réapprenez à prendre soin de vous, organisez-vous avec votre environnement convivial ».

Cela peut sembler à première vue inimaginable ou inatteignable. Mais le moment est venu de s’y attaquer. Et ceux qui ont entrepris leur voyage se rendent vite compte qu’ils ne sont pas seuls et que des synergies peuvent être créées.

C’est la seule façon raisonnable et vraiment réalisable : le faire soi-même. Nous n’avons pas besoin d’attendre que les structures nous aident. Ils veulent marquer des points sur notre chute et sur le chemin. Cela semble absurde, mais c’est un objectif déclaré de divers groupes de réflexion. Le contrôle des populations, par exemple par la vaccination, est un programme qui existe depuis le rapport Kissinger de 1974 (12). Il est également inutile de se plaindre de l’état des choses. Au cours de la même période, nous avons déjà pu établir des réseaux de soutien fructueux. Nous sommes tous dans le même bateau. Et cette crise nous concerne tous.

À plusieurs reprises au cours de la soirée, j’ai été associé à la célèbre expérience de Milgram, dont Katrin McClean a fait un compte rendu si impressionnant dans le Rubikon. Nous sommes tous dans une énorme expérience de Milgram. Les personnes qui suivent toutes les règles auront – après qu’il se soit avéré que tout était faux – besoin d’un traitement médical et souffriront de graves troubles mentaux. Ceux, en revanche, qui osent aller à contre-courant, penser par eux-mêmes, écouter leur conscience et leur cœur, traverseront une grande agonie au moment de la résistance, mais supporteront beaucoup mieux tout l’événement et, dès que l’expérience sera terminée, seront de retour à eux-mêmes, en bonne santé, heureux, soulagés.

Lorsque nous nous préoccupons de nous-mêmes, nous créons un environnement de pleine conscience. Nous célébrons la vie. Nous pouvons le faire avec peu de moyens : travailler en réseau dans notre propre environnement, chanter, danser, s’entraider. La réduction des coûts et la prise de responsabilité personnelle peuvent apporter une grande qualité de vie malgré la crise Corona. Nous nous sentons (connectés) à nouveau.

Si nous arrivons au point où tout ce que nous pouvons acheter pour de l’argent n’est que des produits de luxe, mais où tout ce dont nous avons besoin pour vivre est fait dans le sens d’une population autosuffisante en matière de responsabilité personnelle, alors nous sommes sur la bonne voie.

Nous sommes ceux que nous attendions.

Cette plate-forme est une cellule imago. Puissent de nombreuses cellules imago se former, se mettre en réseau et, par leur échange, laisser éclore le papillon d’une famille humaine libérée.

Avec Menschen machen Mut (13:14), un nouveau format à fort potentiel a été lancé. Il permettra ainsi de jeter des ponts pour atteindre de plus en plus de personnes avec des sources de connaissances différenciées et un spectre d’opinions ouvert et multiforme. Que l’exercice réussisse et que ce nouveau lieu de rencontre conquière les institutions médiatiques en plein vol. C’est un grand plaisir de voir renaître une culture de la discussion aussi vivante, ouverte et respectueuse, et donc non moins dynamique.

Un aspect important – surtout dans le monde actuel – de ces rassemblements est qu’ils permettent une mise en réseau concrète de personnes et d’initiatives très différentes et que le réseau de cette transformation nécessaire continue à se tisser comme par lui-même. C’est peut-être l’un des plus beaux effets collatéraux de cette crise, que les gens se retrouvent plus que jamais – et vont droit à l’essentiel dans la conversation. L’échange n’est plus une notice, mais l’essentiel.

Après une soirée comme celle-ci, j’ai une idée plus concrète que d’habitude que cette crise est le canal de naissance d’une métAMORphose curative. Une telle naissance est quelque chose de spécial. Nous pouvons faire confiance à la puissance de la nature et, en même temps, cela n’est pas possible sans engagement personnel. Se reconnecter à la nature elle-même signifie se débarrasser de toute construction sociale et hypocrite et défendre sa véritable grandeur en tant qu’être humain. C’est la voie de la liberté et la voie de la paix.

Le prochain sujet, le 20 décembre 2020, est « Droit et justice ».

Source : Rubikon.news