Texte / Sylvia Auberson en live du G21, Lausanne.
J’ai fait un mini-bilan de 7 ans de choses, je n’invente rien. C’est perso, il y a des gens qui sont avant-gardistes, et il y a la masse et les retardataires qui prennent le train en route. Il y a une vingtaine d’années, ont commencé les associations collaboratives et je voyais l’aide que je pouvais apporter aux associations. Jusqu’au film « Demain », je ne savais pas ce que l’on pouvait faire. Il faut démontrer aux gens que l’on peut tous faire des choses, et tout le monde a des projets… Les journaux comme Nice Future font du bien, on voit que l’on n’est pas seule, que des choses positives se font… et les projets commencent à mijoter. ‘L’urgence de ralentir’ te dit que tu peux faire des choses localement. Avant, je ne pensais pas que je pouvais faire ces choses, aujourd’hui, je le sais… Aujourd’hui, en 2016, il y a tout qui sort. Avant, j’ai toujours été entre les deux, l’ancien et le nouveau monde, et je vivais un peu tout le temps dans l’extrême. Ce qui est génial aujourd’hui, c’est qu’on vit une époque super incroyable, parce que l’on peut tout faire, les rencontres, toutes ces actions, ces gens, il y a quelque chose qui se passe… Aujourd’hui, on crée, on concrétise ! Je ne savais pas que l’on arriverait là… Par contre c’est encore difficile de dire ça aux gens qui pensent que le monde est horrible… L’homme évolue et ça va vite… Non, l’homme n’est pas moche comme je pensais quand j’avais 20 ans.