La ville de Buenos Aires envisage de rendre la liberté aux animaux captifs de son Zoo. Une fermeture triomphale pour les défenseurs de la cause animale et qui marque une véritable évolution dans la manière de considérer les relations entre êtres humains et autres espèces. Car dans ce zoo vieux de 140 ans, comme ailleurs, les animaux vivent enfermés au quotidien dans des situations dégradantes.
Selon les plans annoncés par Horacio Rodríguez Larreta, maire de la ville, les 2 500 animaux vivant aujourd’hui en captivité devraient être progressivement réaccoutumés à la vie sauvage au sein de réserves naturelles nationales. Le zoo poursuivra dès lors sa transformation en éco-centre éducatif ainsi qu’en centre de soin pour les animaux victimes du trafic illégal. Une revirement radical vers un projet enfin positif pour l’environnement.